Cette réaction intervient après des déclarations mi-janvier de la célèbre présentatrice et journaliste Tina Kandelaki, pointant du doigt la décision du Kazakhstan de renommer certaines gares ferroviaires avec des noms kazakhs et non plus russes. Elle avait écrit sur son compte Telegram:
Au Kazakhstan, la langue kazakhe continue lentement mais sûrement à supplanter la langue russe au niveau de l'État.
Au Kazakhstan, le kazakh est la langue d'État, mais le russe, langue officielle, reste largement maîtrisé et utilisé, notamment dans les médias et la sphère publique.
Lundi soir, la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, a réagi aux déclarations kazakhes, alors qu'Astana et Moscou font partie de diverses alliances communes et partagent une frontière d'environ 7.500 kilomètres.
Depuis l'invasion de l'Ukraine, les pays d'Asie centrale conservent des liens étroits avec Moscou, mais affichent leur neutralité diplomatique et veillent à garder de bonnes relations tant avec l'ex-puissance tutélaire russe qu'avec l'Occident ou la Chine.