Il a remercié les électeurs pour la victoire écrasante de son Congrès national du peuple, qui a promis un boom de la construction d'appartements, de ponts et de nouveaux aéroports avec des fonds chinois.
Le contingent indien qui exploite trois avions patrouillant dans la vaste frontière maritime de l'archipel doit quitter le pays d'ici le 10 mai.
Il n'a pas cité nommément la Chine ou l'Inde, mais a déclaré qu'il veillerait à ce que la souveraineté des Maldives ne soit pas compromise.
Les promesses électorales de M. Muizzu devraient pousser plus ces 1.192 minuscules îles coralliennes, dispersées à environ 800 kilomètres (500 miles) de l'équateur, dans la sphère d'influence de Pékin.
L'élection, qui s'est déroulée sur fond de rivalité entre la Chine et l'Inde, était un test pour le changement de politique étrangère initié par M. Muizzu.
Pékin a salué son succès électoral.
Les Maldives sont aussi vulnérables au changement climatique, le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) de l'Onu ayant averti en 2007 que l'élévation du niveau de la mer pourrait les rendre pratiquement inhabitables d'ici la fin du siècle.