Beaucoup de stars du continent sont déjà éliminées, comme trois de ses prédécesseurs au palmarès du joueur africain de l'année, Riyad Mahrez (Algérie), Sadio Mané (Sénégal) et Mohamed Salah (Egypte).
Certes, l'homme au masque de plastique n'a marqué qu'une fois depuis le début du tournoi en Côte d'ivoire, lors du premier match contre la Guinée Équatoriale (1-1), mais cette statistique ne rend pas justice à son rendement.
Osimhen a décroché le penalty qui a permis à son capitaine William Troost-Ekong de marquer le but de la victoire 1-0 contre la Côte d'Ivoire, le pays hôte, en poule, et en 8e de finale contre le vieux rival camerounais, il a inspiré toute son équipe, harcelant sans cesse la défense des "Lions Indomptables" et offrant le premier but à Ademola Lookman, auteur d'un doublé ce soir-là.
"Pas facile d'arrêter ce gars!"
Ce n'est pas facile d'arrêter ce gars! Demandez aux défenseurs adverses combien ils ont souffert...
L'entraîneur du Nigeria a été transparent sur ses plans: pour lui, ne pas encaisser de but (un seul depuis le début de la CAN) est la clef pour remporter un tournoi, même s'il se satisfait de la richesse des ses options en attaque, derrière Osimhen.
Osimhen a encore joué 90 minutes lors du dernier match de groupe contre la Guinée-Bissau (1-0), alors qu'il aurait pu être mis au repos.
Et à la mi-temps du 8e de finale, il s'est agenouillé sur la pelouse du stade Félix Houphouët-Boigny, la tête dans les mains, visiblement épuisé. Mais il est reparti à la charge en seconde période, déchaînant la foule abidjanaise emballée par une telle activité.
"Gagner avec les Super Eagles"
Quant aux buts, le Napolitain en garde peut-être en réserve pour les prochains tours. Selon le statisticien Opta, il a frappé 15 fois au but (trois cadrés) pendant cette CAN, au moins deux de plus que tous les autres attaquants en lice.
