Le ministre délégué aux Comptes publics, Thomas Cazenave, lors d'un débat sur l'orientation et la programmation des finances publiques, à l'Assemblée nationale à Paris, le 29 avril 2024.
"En vigueur depuis mercredi, nous avons étendu les pouvoirs des douaniers pour saisir, contrôler les produits légaux qui peuvent être nécessaires pour créer''
les drogues de synthèse, a déclaré Thomas Cazenave, lors d'un déplacement à Marseille, rapporte Le Monde.
"Le renforcement des pouvoirs des douaniers correspond à un enrichissement du dispositif "catch all" ["tout attraper", en français]''
, a souligné le ministre.
Il s'agit, selon cette disposition européenne de procéder à une saisie, dès lors qu'il existe un doute,
"même si le produit est légal''
(solvants, acides, molécules, etc.), a-t-il expliqué. Et de poursuive:
On a l'impression que ça va servir à la fabrication de drogues de synthèse ? On saisit. On ne se pose pas la question.
Le ministre délégué aux comptes publics a indiqué, en outre, que les autorités ont commencé à
"installer et expérimenter dans les grands centres de fret des scanners intelligents''
, car, a-t-il expliqué,
"l'immense majorité de la drogue de synthèse passe par le fret express, fret postal.''
"On développe un nouvel algorithme avec de l'intelligence artificielle pour aller pré-identifier s'il y a des drogues de synthèse dans les colis''
, a-t-il fait observer, soulignant que le but à terme était de contrôler
"100 % des colis''.
Thomas Cazenave explique que la vente de drogue de synthèse passe par Internet et le
"dark Net''
, annonçant en ce sens, l'arrivée de 70 cyberdouaniers avant la fin de 2024 dans une unité spécialisée dans la lutte contre la cybercriminalité.
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