Cette réforme a été vivement contestée par l'opposition et par la société civile, qui y voient une manœuvre du président pour se maintenir au pouvoir, ce qui avait poussé le chef de l'État, Faure Gnassingbé, à demander un nouveau vote des députés quelques jours plus tard.
Ces élections législatives et régionales étaient censées se tenir en décembre, puis avaient été annoncées au 12 avril avant d'être reportées au 20 avril.
Mobilisation
L'opposition, qui avait boycotté les dernières législatives de 2018, a prévu de se mobiliser massivement pour le scrutin cette année.
Au Togo, toutes les élections présidentielles organisées depuis l'avènement de la démocratie en 1990 ont été contestées par l'opposition, avec des vagues de violences notamment lors du scrutin présidentiel d'avril 2005.
Faure Gnassingbé a été réélu en 2010, 2015 et 2020, dans des scrutins toujours contestés par l'opposition.